L'Implication (3) : Empowerment
Né aux Etats-Unis, l’empowerment, signifie « donner aux collaborateurs la responsabilité et les moyens de leur autonomie »[1], pour permettre à chacun de s’approprier son travail.
Jean Brilman et Jacques Hérard, en francisant le mot par ‘empouvoirement’, en donne une définition plus opérationnelle : « C’est celui qui est le plus proche du client ou qui réalise les opérations qui est le mieux placé pour prendre la décision. Elle lui revient par essence. »[2]
La liberté d’action donnée, ainsi, à l’individu implique, de la part du management, un abandon du contrôle direct sur les opérations et des interventions dans la gestion quotidienne : « le système d’évaluation des collaborateurs doit permettre d’encourager et de récompenser les initiatives […] individuelles »[3], si l’on souhaite développer la responsabilité chez les individus.
L’empowerment permet à l’individu en étant « responsable d’une tâche [de s’inscrire] dans une perspective globale, celle de [l’organisation] »[4] (ceci renvoie au principe de subsomption)
Vous trouverez ici une information très complète sur le sujet ; ce site est un site libertaire, n'y voyez aucune incitation politique. Etre curieux suppose de rester ouvert !
[1] Daniel Held : L’empowerment des collaborateurs – Article paru dans Revue PME – Septembre 1999
[2] Jean Brilman, Jacques Hérard : Les meilleurs pratiques du management – Editions d’Organisation – Paris 2006 – p.444
[3] Thomas Legrain : Un levier pour l’innovation et les ressources humaines – Article paru dans Le Monde du Jeudi 21 juin 2007 – Cahier L’art d’entreprendre
[4] Annick Dupuis, Dalia Cohen : Changements et résurgences du passé dans les nouvelles formes d’organisations – Séminaire sur le changement dans les organisations – Semestre d’été 2002 : M. Rousson et V. Turansky – p.8